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Revue de presse

Welcome

publié le 10/03/2009 lire la lettre ouverte que Philippe Lioret a fait parvenir au Monde

Eric Besson, ministre de l’Immigration a estimé, samedi 7 mars que Philippe Lioret, le réalisateur du film “Welcome”, consacré à l’immigration clandestine, avait “franchi la ligne jaune” en assimilant les clandestins aux Juifs pourchassés sous l’Occupation. Il “a plus que franchi la ligne jaune lorsque dans une interview à La Voix du Nord, il dit “les clandestins de Calais sont l’équivalent des juifs en 43 : cette petite musique-là est absolument insupportable”, a déclaré Eric Besson sur RTL. “Suggérer que la police française c’est la police de Vichy, que les Afghans sont traqués, qu’ils sont l’objet de rafles, etc., c’est insupportable”, a-t-il insisté.

source Nouvel Observateur

La réponse de Phillipe Lioret dans une lettre ouverte au Monde

Monsieur Besson,

Je prends connaissance de votre intervention, ce matin sur Europe 1, où vous m’accusez, suite à mon film Welcome, de franchir “la ligne jaune dans un but promotionnel” quand, dans une interview, je mets en parallèle la situation des migrants et des bénévoles, aujourd’hui à Calais, avec celle des juifs et des Justes qui leur venaient en aide durant l’Occupation. Vous trouvez cela “inacceptable, désagréable, insupportable”.

Sachez que mon travail d’auteur et de réalisateur est de m’intéresser aux événements qui se passent aujourd’hui, chez nous, et à leurs prolongements et conséquences sur l’âme humaine, en essayant de ne pas être manichéen. Dans toute société en situation de crise, face à l’injustice, chaque citoyen se trouve un jour placé devant ses responsabilités. Georges Brassens a parfaitement illustré le choix de cet engagement dans sa Chanson pour l’Auvergnat. A mon époque, la nôtre, je fais de même avec mon film. Sachez qu’en l’occurrence, je ne mets pas en parallèle la traque des juifs et la Shoah, avec les persécutions dont sont victimes les migrants du Calaisis et les bénévoles qui tentent de leur venir en aide, mais les mécanismes répressifs qui y ressemblent étrangement ainsi que les comportements d’hommes et de femmes face à cette répression.
Par ailleurs, vous avancez que Welcome serait “truffé d’invraisemblances”. Sachez aussi que, bien que ce film se revendique comme étant une fiction cinématographique et pas du tout un documentaire, nous avons, Emmanuel Courcol, mon coscénariste et moi-même, mis un point d’honneur à ce qu’il soit très scrupuleusement documenté et à ce qu’il évoque toujours des faits ayant ou ayant eu lieu, comme ont pu en attester les nombreux bénévoles qui ont vu le film en avant-première.

Il y a quelques jours encore, près de Béthune, une femme a été mise en garde à vue pour avoir simplement rechargé des téléphones portables de migrants. Welcome ne fait qu’illustrer ce genre de fait divers.

La réalité, dit-on, dépasse souvent la fiction. Votre réalité, Monsieur Besson, se contente de l’égaler et c’est déjà suffisant pour être affligeant, pour confirmer qu’aujourd’hui, dans notre pays, de simples valeurs humaines ne sont pas respectées. C’est cela que vous devriez trouver “inacceptable.”

Castres: L'inexorable disparition des boulangeries de quartier

publié le 07/03/2009 lire l'article de La Dépèche

Tous les ans, un boulanger castrais ferme ses portes sans repreneur. Dernier en date, celui de la rue Maillot. Au grand dam des riverains.

Depuis début février, c’est encore une boulangerie de quartier qui vient de fermer ses portes. La maison Julié, située dans la rue Maillot, près du rond point Albert 1er, installée ici depuis 31 ans, n’a pas trouvé repreneur, du moins pour l’instant, alors qu’Alain Julié a dû stopper prématurément son activité pour des raisons de santé.

Mais derrière la fermeture d’une maison où quelques gourmands avaient déniché les meilleurs chaussons aux pommes de la ville, se cache aussi un bouleversement de la vie du quartier. Rémi Chamayou, octogénaire habitant l’avenue Albert 1er témoigne: «Il y a l’ancienne boulangerie maintenant disponible mais aussi d’autres locaux commerciaux au grand carrefour. Ce serait pourtant une bonne affaire pour un jeune boulanger pâtissier qui ne manquerait pas de clients. Nous sommes vraiment gênés !»

La fermeture pose effectivement un sérieux problème aux habitans du secteur qui doivent dorénavant se rendre jusqu’au terminal de cuisson situé à la gare ou bien aller jusqu’en centre-ville pour acheter leur baguette quotidienne. Mais hélas cette fermeture n’est pas un cas isolé. «Ces dernières années à Castres, c’est une boulangerie par an qui ferme dans un quartier.» peste Roger Cormary, figure emblématique de la profession. En 2006 avenue du Sidobre, en 2007 boulevard Carnot, en 2008 rue Jean-Huc et en 2009 rue Maillot. Selon le même Roger Cormary, il ne resterait donc plus que 13 authentiques boulangers à Castres dont cinq au moins chercheraient à vendre leur établissement: «Quand mon père s’occupait de l’association des boulangers, poursuit Cormary, dans les années 60, il y avait 400 artisans dans le Tarn. Aujourd’hui, nous sommes péniblement 170.» Les chiffres du registre du commerce sont un peu moins catastrophistes car ils incluent les terminaux de cuisson, portant ainsi le nombre d’établissements à 21 sur Castres. Pas de quoi consoler Alain Julié qui a tiré son rideau un peu prématurément avant la retraite: «Que voulez-vous ? Les clients se rabattent vers le pain le moins cher. Et puis il y a aussi la concurrence de la mode des machines à pain.» indique t-il avant de remercier la fidélité et la confiance de sa clientèle pendant plus de trente ans. Un boulanger qui ferme, c’est un bout de vie du quartier qui s’éteint.

Comment la maison Kabac tire son épingle du jeu?

Thierry Kabac, jeune boulanger est arrivé à Castres il y a quelques années. Il a d’abord repris la boulangerie de la place Salengro avant de se développer. Il possède aujourd’hui quatre boutiques dispersées dans la ville et explique pourquoi, selon lui, ses collègues ferment les uns après les autres: «Les années fastes de la boulangerie se sont arrêtées lorsque le prix du pain n’a plus été imposé par l’Etat. La liberté des prix a fait exploser la concurrence et les boulangers ont d’abord perdu des parts de marché puis ils ont souvent arrêté d’investir dans leur outil de travail. On se retrouve donc aujourd’hui avec des boulangeries qui ne sont plus aux normes et pour lesquelles il est très difficile, voire impossible, de trouver repreneur». Et pourtant, la maison Kabac n’a cessé de se développer ces dernières années. Thierry Kabac explique: «La solution, c ‘est d’abord d’innover. Nous avons pour règle de faire évoluer notre gamme de pains avec une dizaine de nouveaux produits par an pour que les clients ne se lassent pas. Ensuite, nous avons investi. Actuellement, notre pôle de production unique se situe dans notre établissement situé avenue de Lavaur. C’est là que nous fabriquons nos produits qui sont vendus dans nos trois autres boutiques à Salengro, Halle de l’Albinque et place Soult.»

JEAN-MARC GUILBERT

Lille: le café citoyen

publié le 05/03/2009 Lire l'article complet sur agoravox

Présentation d’une initiative de café citoyen, une société de personne, visant le commerce équitable mondiale et locale. Plus qu’un lieu de consommation et de promotion de produits issus de l’agriculture biologique et du commerce équitable, la coopérative agréée entreprise solidaire “Café citoyen” est un lieu d’information et de débat sur des questions de société. Il vous accueille, que vous soyez particulier, association ou autre organisme pour échanger vos informations et idées dans une ambiance conviviale et amicale. La SCOP Café Citoyen a été lauréate du prix régional de la création d’entreprise 2006, catégorie économie sociale et solidaire.

Le café citoyen - vidéo

Paris: Ondes, santé, société: la conférence citoyenne est lancée

publié le 03/03/2009 Lire l'article de Paris.fr

Comment encadrer et orienter au mieux le déploiement des technologies hertziennes à Paris? Pour répondre à cette question, une vingtaine de Parisiens seront invités à participer à une conférence citoyenne. Leurs travaux éclaireront les décisions futures

Entourée de Denis Baupin, adjoint chargé du développement durable, de l’environnement et du plan climat, d’Hamou Bouakkaz, chargé de la démocratie locale et de la vie associative, de Jean-Marie Le Guen, chargé de la santé publique et de l’AP-HP et de Jean-Louis Missika, chargé de l’innovation, de la recherche et des universités, Anne Hidalgo, première adjointe chargée de l’urbanisme et de l’architecture, a annoncé lundi 2 mars le lancement des travaux de la conférence de citoyens consacrée aux ondes électro-magnétiques.

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Toutes les France : Banlieues, retour en piqué vers le réel

publié le 03/03/2009 Lire l'article complet sur nationspresse

Oui c’est délicat, quand on est journaliste et blanc, d’aller en banlieue. Je vous le dis concrètement, aujourd’hui c’est un constat. Ce sont des milieux hostiles, il faut le reconnaître. C’est comme un abcès. Ils sont hostiles à tout, tout ce qui est de l’étranger, tout ce qui vient de l’extérieur, pour marquer leur territoire.

Yacine Bellatar, journaliste.

Sur la chaîne France Ô, l’émission Toutes les France était récemment consacrée à l’image des “banlieues” dans les médias. On s’attendait au classique exercice de propagande dont l’émission s’est faite la spécialité… Surprise : au lieu du prévisible numéro de claquettes sur la tolérance, la diversité et les “jeunes” victimes de discrimination, c’est à un dérapage mal controlé vers la réalité que l’on a assisté.

vidéo

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Conclusion de Yassine Bellatar : “C’est plus facile d’être journaliste à Islamabad qu’à Sarcelles”

Matthieu Hély publie «Les métamorphoses du monde associatif»

publié le 03/03/2009 Lire et voir le site de Mathieu Hély

Mathieu HÉLY vient de publier son dernier ouvrage «Les métamorphoses du monde associatif», fin janvier 2009. Il est maître de conférences en sociologie à l’Université de Paris X - Nanterre.

Une réalité qui dépasse les représentations collectives

Dans les représentations collectives, le monde associatif demeure consacré comme celui du bénévolat, du don de soi et de l’engagement citoyen. Avec un million et demi de salariés, nombre équivalent aux effectifs de la fonction publique territoriale, il regroupe pourtant une part non négligeable de la population active.

Les travailleurs associatifs

Malgré le développement de l’emploi associatif, les organismes de la statistique publique n’ont pas adapté leurs méthodes d’enquêtes aux spécificités du secteur associatif. L’ouvrage de Matthieu Hély aborde le sujet des « travailleurs associatifs » qui incarnent, selon son analyse, une forme particulière de service de l’intérêt général.

Montbéliard: Cojep Enfants d’ailleurs et citoyens d’ici fêtent la démocratie

publié le 02/03/2009 Lire l'article de Patricia Louis sur le "Pays"

Salle comble au Jules-Verne pour le Festival de la démocratie organisé samedi soir par le Conseil de la jeunesse pluriculturelle (Cojep).

Paroles et musiques pour fêter la démocratie : beau programme auquel ont répondu des citoyens majoritairement issus de la communauté d’origine turque et des élus du PS, du Modem et des Verts. L’UMP, invitée, était absente.

Dans la salle, des enfants d’immigrés venus vendre la force de leurs bras provisoirement. Un provisoire qui a duré pour eux et pour ces « enfants d’ailleurs mais citoyens d’ici ». Pour eux, le Cojep mène le combat de la citoyenneté à part entière qui commence par l’inscription sur les listes électorales. « Avoir deux langues, deux cultures n’est pas un handicap mais une richesse », assène Kadir Guzle, président du Cojep du Grand Est qui lance deux messages : soyez citoyens et élevez votre voix pour que la République ait des élus qui ressemble à cette mosaïque qu’est la France.

Se nourrir de la participation citoyenne…/…

L'éclosion prochaine des éco-quartiers français

publié le 01/03/2009 lire l'article de Laurence Boccara sur les Echos

D’ici à 2012, plusieurs dizaines d’opérations sortiront de terre. Malgré l’absence d’une définition officielle, ces nouveaux "morceaux de ville durables" auront des caractéristiques communes: des immeubles économes en énergie, un habitat mixte, des commerces, des bureaux, des espaces verts, des équipements publics, des transports et des voiries pour gérer tous les types de déplacements urbains.

Les éco-quartiers essaiment partout en France. S’il n’existe pas encore de réalisations achevées, plusieurs dizaines de projets sont en gestation. En moins de deux ans, de nombreuses communes se sont lancées dans la création de " leur " quartier vert. A côté des villes pionnières comme Lyon, Grenoble ou Dunkerque, on trouve Lille, Nice, Bordeaux, Nantes, Strasbourg, Rennes, etc. Ces initiatives ne sont pas l’apanage des métropoles. Angers, Auxerre, Saint-Etienne, Saint-Jean-de-Luz, l’Ile-Saint-Denis, Bussy-Saint-Georges, Limeil-Brévannes, Béthune ou encore Merville se sont aussi engagées. Est-ce une volonté des élus locaux de construire la ville durable de demain ou un effet de mode qui met en vitrine un éco-quartier?

"Le quartier durable n’est pas la dernière tendance du moment. Il existe aujourd’hui un cadre législatif", précise Pierre Kermen, chargé de la mission développement durable à l’université Joseph-Fourier de Grenoble et ancien élu Vert de cette ville. Une des directives du Grenelle de l’environnement précise que d’ici à 2012 " au moins un éco-quartier devrait voir le jour dans toutes les communes dotées de programmes significatifs de développement d’habitat ".

Ecolo mais pas " bobo "

Pour encourager l’éclosion de ces " morceaux de ville " à l’échelle du territoire, le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire (Meddat) a lancé le 22 octobre 2008 le concours Eco-Quartiers. Objectif de cette initiative ? Inciter les villes volontaires à présenter et valoriser leurs projets.

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Société: La police nationale cherche des citoyens volontaires

publié le 24/02/2009 Lire l'article de Lyon-webzine

A la manière de la réserve citoyenne dans l’armée française, ou du volontariat chez les sapeurs pompiers, le ministère de l’Intérieur a souhaité doter la police nationale d’un « service volontaire citoyen ». Depuis juillet 2006, le service volontaire citoyen de la police nationale permet à des citoyens volontaires de s’impliquer dans des missions de solidarité, de médiation sociale et de sensibilisation au respect des règles de vie en société.

Deux objectifs découlent de ce dispositif : compléter l’action de la police nationale par un renforcement de l’action préventive, et renforcer les liens entre la police nationale et la population. « Il s’agit de se montrer solidaire non seulement vis-à-vis des policiers, mais surtout vis-à-vis des victimes » explique le préfet délégué pour la sécurité et la défense en Rhône-Alpes, Xavier de Fürst. Expérimenté dans 26 départements depuis 2006, ce dispositif est maintenant généralisé à l’ensemble du territoire national.

Des actions citoyennes Actuellement, ils sont 348 citoyens volontaires sur le territoire national, dont 12 dans le département du Rhône. Concrètement, les actions de soutien peuvent se traduire par le renforcement de l’autorité parentale, l’accueil et le suivi des victimes, la prévention, la médiation et l’explication de la loi dans le cadre des structures scolaires. Chaque volontaire doit résider sur le territoire français depuis au moins cinq ans, et d’avoir au minimum 17 ans. Après un bref entretien de motivation, et une journée de formation dur le cadre institutionnel, partenarial et juridique de l’action policière, on est prêt à apporter son aide – bénévolement – à la police nationale.

Dans le Rhône Ils sont sept hommes et cinq femmes dans le département à s’être vus confier des missions : tâches administratives dans les commissariats, missions de prévention dans les transports en commun. « Nous avons eu une dizaine de candidatures en 2008, nous souhaiterions en avoir une centaine » admet Jacques Signourel, directeur départemental de la sécurité publique. Roger Pouillé est artisan ébéniste. Il est citoyen volontaire depuis deux ans : « Ce qui me plaît, c’est de pouvoir rendre service. Par groupe de deux, on fait des rondes dans la gare Part-Dieu, quelques heures par semaine. On informe les personnes âgées et les touristes, pour éviter qu’elles se fassent voler leurs affaires ».

Les dossiers d’inscription peuvent être retirés dans les commissariats de police, ou téléchargés sur le site du ministère de l’intérieur

Romain ROUSSEAU

Bourges: Fichage ADN, un moyen de répression ?

publié le 24/02/2009 Lire l'article d'Agitateur

Arrêtés par la police au mois de décembre 2008, Hamid et Karim ont subi une garde à vue de 24 heures. Aucune charge ne pesant sur eux, ils ont été relâchés. Mais ils doivent comparaitre le 13 mars prochain devant le tribunal Correctionnel de Bourges pour avoir refusé de se soumettre à un prélèvement biologique destiné au Fichier National Automatisé des empruntes Génétiques. Un comité de soutien s’est constitué. Explications.

Il est 12h30. Comme chaque jour, vous descendez au bar à côté de chez vous pour prendre votre café. Comme d’habitude, vous en profitez pour fumer une petite cigarette. Mais ce jour là, vous n’en avez pas sur vous. Heureusement, vous apercevez des visages familiers, au dehors, dans une fourgonnette. Vous allez les saluer et essayez de leur taxer une petite clope. Une patrouille de police arrive et vous soumet à un contrôle d’identité. Aucune inquiétude, vous pensez que vous êtes “clean”. Mais à quelques mètres de là, un policier trouve dans une conduite d’aération un sac contenant 600 grammes de cannabis. La police arrête toutes les personnes dans l’entourage immédiat de cette découverte. Vous en faites partie et vous retrouvez soudainement dans une drôle d’histoire : garde à vue de près de 24 heures dans des conditions à peine dignes avec des policiers qui vous tutoient et vous parlent familièrement et une hygiène plus que médiocre. Vous subissez une fouille au corps, nu dans une salle au milieu d’autres “présumés innocents”. Puis on vous demande un prélèvement d’ADN. Vous vous dites que « ça commence à bien faire cette histoire », et vous refusez. Finalement, la garde à vue est levée. Vous partez, libre. Rien ne vous est reproché, vous n’êtes pas un dealer. Sauf que le Procureur a été avisé de votre refus de vous soumettre à un prélèvement d’ADN et qu’il décide de lancer une procédure à votre encontre. C’est ce qui est arrivé à Hamid et Karim - tous deux sans antécédent judiciaire - qui expliquent qu’ils se trouvaient au mauvais endroit, au mauvais moment. "Vol" de l’ADN de Karim

Mais ce n’est pas tout. Alors que Karim n’est plus sous le coup de la garde à vue qui vient d’être levée, les policiers lui offrent très sympathiquement une cigarette qu’il avait réclamé inlassablement durant 24 longues heures. Bien volontiers, Karim grille sa clope, et le policier récupère le mégot pour prélever l’ADN du jeune homme, contre sa volonté expresse.

Ce que dit la loi

Les articles 706-54, 55 et 56 du Code de Procédure Pénale définissent le champ d’application du Fichier National Automatisé des Empruntes Génétiques. Aujourd’hui, toute personne condamnée par un tribunal…./

à suivre sur le site d’Agitateur, écrit par Jean-Michel Pinon

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