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Citoyenneté

Pas sans Nous propose un fonds pour une Démocratie d'initiative citoyenne

publié le 29/10/2016

Après son tour de France, “Pas sans Nous” invite tous les collectifs citoyens et solidaires à venir échanger et débattre de le proposition de créer un fonds pour une Démocratie d’initiative citoyenne samedi 5 novembre 2016 à 14h à la Goutte d’Or, salle Saint Bruno, 9 rue Saint Bruno, 75018 Paris.

Un fonds pour faire vivre la démocratie,
Un fonds pour le pouvoir des habitants,
qui sont les meilleurs experts de la vie dans leur quartier !

Cette initiative ne pourra pas se faire sans vous !

Venez nombreux !

https://www.facebook.com/events/199379193819468/

les 100 lieux pour les sans lieu

publié le 22/06/2016

Le parlons-en, rendez-vous mensuel des gens de de la rue à Grenoble, a décidé de s’installer une journée au Jardin de Ville le 11 juin dernier pour montrer sa capacité à inventer de nouveaux lieux qui sont nécessaires à la vie dans l’errance urbaine. 100 lieux possibles pour les sans lieu, pour sortir de l’assistanat.  Réaliser en une matinée les “pièces” nécessaires à la vie à la rue, la cuisine, la sallle de bains, l’atelier de bricolage, la bibliothèque, la caboterie, la salle de réunion, l’accueil pour les “mort de rue”, pour voter la soupe, pour le sourire du cœur avec le fournil, Point d’eau, accueil SDF, le local des femmes, Totem, les glaneurs du possible, le laboratoire cresson, la serre à orgueil, le pact civique, RSA 38 et bien d’autres rassemblés par l’association Parlons-en. Il y avait même les élus de la ville de Grenoble et de la Métro. Quelques images pour en rendre compte grâce à Capacitation Citoyenne.

Retiens La Nuit ! ...

publié le 03/05/2016

RETIENS LA NUIT ! …

Soutenons Nuit Debout et n’éteignons pas la flamme qui s’est allumée.

Depuis trois semaines, la nuit en France n’est plus la même. Nous avions connu en 2015 des nuits de cauchemar, celles des attentats et celles des morts que nous avions veillés à la lumière de petites bougies. Et depuis fin mars, la nuit a changé de perspective. Sur les lieux même où nous nous étions recueillis, sur la place de la République à Paris ou sur d’autres places partout en France, la nuit est devenue un moment de vie, de rencontre, d’échange, de débats et de ré-invention. La nuit elle-même est devenue une flamme qui réveille nos espoirs car elle peut éclairer l’horizon.


Le risque existe pourtant que l’on veuille éteindre la nuit. Il est beaucoup trop tôt pour le faire ! Il faut retenir la nuit, retenir sa course vagabonde.. Nous, signataires de ce texte, nous soutenons Nuit Debout.


Il ne s’agit pas pour nous, exerçant des responsabilités associatives, intellectuelles ou citoyennes, de nous ériger en tuteurs de Nuit Debout. Nuit Debout n’a pas besoin de tuteurs, toute sa portée tient à la volonté de ses participants et notamment des plus jeunes, de se tenir debout tout seuls. Kant disait des Lumières qu’elles représentaient l’accession de l’humanité à sa majorité. Nous ne sommes pas les tuteurs de Nuit Debout, nous soutenons Nuit Debout.


Ce n’est pas non plus parce que nous avons déjà vécu l’enthousiasme et ses possibles dérives que nous voudrions devenir les garde-fous de Nuit Debout. Nous savons certes qu’il y a des débordements possibles, qu’il y a des provocations, qu’il y a des maladresses. Mais ce mouvement a fait la preuve qu’il savait s’auto-organiser, édicter des règles et les faire respecter. Nous ne sommes pas des garde-fous, nous soutenons Nuit Debout.


Nous ne voulons pas non plus jouer aux donneurs de sens pour Nuit Debout, même si nous sommes tous engagés dans le projet d’aller plus loin dans la démocratie et de renouveler la pensée politique. Nous entendons certes tous ceux qui somment actuellement le mouvement de clarifier ses perspectives. Mais si une vision déjà aboutie pouvait se substituer à la recherche et à l’émotion collectives, il y a longtemps que nous serions sortis du marasme ! Nous ne voulons pas donner des leçons ou plaquer des idées, nous soutenons Nuit Debout.


Il nous semble juste primordial de permettre à des citoyens de continuer, de se rencontrer, de débattre, de dénoncer ce qui ne va pas, de faire des propositions pour y remédier, de faire vivre les places de la république… Pour promouvoir la fraternité, il faut être capable de s’écouter et de dialoguer en acceptant d’approfondir ce qu’on pense, de le remettre en question et de le rendre crédible en agissant en cohérence avec ce qu’on croit.


Le changement politique ne pourra se produire que si nous sommes capables de conjuguer nos transformations personnelles, nos transformations sociales et nos transformations politiques. La politique autrement suppose des citoyens de différentes générations, capables de transformer des rassemblements informels et des initiatives multiples en énergie politique durable. Alors, avec nous, soutenez Nuit Debout !


La flamme est allumée, il faut qu’elle s’étende. Nous irons au cœur de la nuit et nous ne serons pas consumés par un autre feu que celui de la parole et de l’espoir. Ce qui est en jeu, c’est un projet élaboré à plusieurs permettant de refonder notre société en s’inscrivant dans la continuité d’un récit et dans le renouveau d’une vision porteuse de sens.

Premiers signataires : Edgar Morin, philosophe; Philippe Lemoine, Forum d’Action Modernités; Patrick Viveret, Pouvoir Citoyen En Marche; Claude Alphandery, Laboratoire de l’Economie Sociale et Solidaire; Geneviève Ancel, Dialogues en Humanité; Jean-Baptiste de Foucauld et Bénédicte Fumey, Pacte Civique; Alain Caillé, Manifeste Convivialiste; Andréa Caro, mouvement Sol; Yann Moulier-Boutang, économiste; Michel Wieviorka, sociologue; Jean-Pierre Worms, Pouvoir d’Agir.

Ainsi que 30 responsables d’Attac, de Capacitation Citoyenne, de Colibri, du Collectif Roosevelt, de Dialogues en Humanité, du Forum d’Action Modernités, de Mission Publique, du Mouvement de la Paix, de Sol. D’ores et déjà: Yacine Ait Kaci; Catherine André; Benjamin Ball; Ariane Barba; Eric Barchechath; Christine Bisch; Andrea Caro Gomez; Jean-Pierre Goux; Laurent Chomel; Jean-Claude Devèze; David Flacher; Brigitte Fumey; Pierre Guilhaume; Claude Henry; Marc Humbert; Bruno Lamour; Patrice Levallois; Pierre Mahey; Ivan Maltcheff; Yves Mathieu; Sakina M’Sa; Dominique Picard; Guillaume du Souich; Julien Tardif; Marc Tirel; Denis Vicherat.

Et voici le lien pour la pétition:  https://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-pr%C3%A9sident-de-la-r%C3%A9publique-retiens-la-nuit

Après le 27 novembre 2015 à Grenoble, décider, vivre ensemble, s’exprimer, créer des lieux pour faire société

publié le 16/03/2016

Capacitation Citoyenne a organisé une rencontre sur l’amélioration des capacités d’agir des collectifs citoyens, après deux années de croisements de quatre sites Rhône-Alpins, le 27 novembre 2015 à Grenoble dans les locaux du Conseil Régional. Voici quelques extraits d’une journée qui repose la question du vivre ensemble, de l’expression efficace dans les décisions, de l’engagement, de la nécessité de créer des lieux de croisements pour initier des projets citoyens.

Mercredi 13 janvier 2016, manifête à Grenoble, ça sert à quoi ?

publié le 17/01/2016

18h, rien de spécial, sur la place de la gare, les gens passent, marchent un peu vite, il fait froid, l’hiver va-t-il enfin arriver ?

Il semble que rien n’ait encore commencé. Une ou deux personnes ont des trajectoires plus hasardeuses, elles se repèrent, se cherchent, essaient de comprendre où le rassemblement va se faire, s’il va vraiment se faire.

Un petit groupe se resserre vers la fontaine. Une vingtaine  de personnes. Un ampli arrimé sur un caddy.

Puis on  se reconnaît, on ose se parler, trente personnes se rejoignent, l’ampli diffuse un timide filet de musique. Les personnes rassemblées sont déguisées, beaucoup portent un masque, est-ce une fête qui se prépare ?

Les masques sont des visages de sorcière, de diablotins, ou de simples loups qui cachent les yeux. Tu crois qu’on va nous reconnaître ? On n’a pas le droit d’être là. On doit se cacher ?

Puis rapidement la place est remplie, et plus ils sont nombreux plus ils se reconnaissent, s’embrassent, rient et haussent légèrement le ton. La Batucada cherche ses premiers rythmes, doucement.

Quelqu’un sort un porte-voix, et s’élance, il fait trois phrases, Etat d’Urgence, l’Espace Public est à nous, l’Etat sécuritaire, Etat répressif, allez, allons, marchons! Qui aura entendu ? Qui sait où ils iront ? Mais le mouvement est lancé. Les gens restent groupés et marchent, avancent vers l’avenue.

Les trams s’arrêtent, laissent passer la petite troupe. Ils sont bien plus de cent, encore bien moins de mille. Ils sont bariolés et souriants, étonnés d’être là.

La Batucada prend un peu d’assurance, les marcheurs sont plus déterminés. Une grande fille brune reprend le porte-voix et lance un premier slogan, solidarité aux musulmans… Un grand garçon aux yeux écarquillés grimpe sur l’arrêt de tram pour montrer plus loin sa pancarte ferme et douce à la fois.

Devant une large banderole annonce le principe de la manifête, halte à l’Etat d’Urgence, derrière, en symétrie, comme pour créer un intérieur, une autre banderole. Entre les deux, cinq cent personnes selon les organisateurs ? Tous sourient.

Les rues s’ouvrent, par magie, pas d’accrochage, pas de blocage, tout le monde se salue, le sourire est contagieux. Les passagers du tram ont l’air de s’amuser, le tram est stoppé mais la ville défile quand même sous leurs yeux. Les enfants aux fenêtres dans la ville la nuit, amusés par le petit théâtre déambulant. Un automobiliste fait sonner son klaxon au rythme de la Batook.

Au fait, où sont les flics ? Bien sûr y’a ces deux agents qui sont devant, mais on dirait des policiers municipaux, oui, y’en a aussi deux derrière. Pourtant la circulation s’arrête, comme si la ville entière était prévenue. Plus besoin de masques, plus besoin de foulard, pas moyen d’imaginer maintenant une fin dans la violence.

La ville attendait, depuis plus d’un mois, que l’on ose reprendre l’espace public et simplement marcher ensemble. Et chaque passant remercie ces fous marchants qui rendent à tout le monde ce qui lui manquait tant.

Mais pourtant, que font-ils, ces pantins, ces saltimbanques, à danser sans bruit pour dénoncer un ogre tellement installé ? Peut-on espérer faire tomber l’Etat d’Urgence avec des poupées de son ? Quel sens à cette marche de guignols ?

Le 11 janvier 2015, pas d’Etat d’Urgence après les attentats de CHARLIE et de l’Hyper-cacher. Ce sont 4 millions de pantins qui sont descendus dans la rue et qui ont marché ensemble, pour sortir de la sidération, pour reprendre la main. Mais après le 13 novembre, l’Etat d’Urgence a interdit l’espace public. Le pouvoir avait l’expérience et la conscience que le peuple dans la rue reprend sa propre force, son autonomie et sa liberté de penser et d’agir. Rien n’est plus imprévisible, rien n’est plus subversif. C’est sans doute ça qu’il fallait empêcher après l’horreur des tueries de novembre.

Mais que peut faire cette petite danse, trois petits tours et puis s’en vont dans les rues de Grenoble, pour rendre l’énergie de retrouvaille dont on a tous besoin pour vivre notre époque et sa barbarie ?

Croire que les Mères de la place de Mai en Argentine ne sont pas que des poupées de son inutiles et dérisoires, croire qu’elles ont changées l’humanité, même si elle n’ont presque jamais rien obtenu.

Croire que les enfants qui regardent passer les danseurs de la rue s’en souviendront jusqu’à sortir eux aussi un jour ou l’autre en mémoire de l’image laissée sous leurs fenêtres.

Croire que la joie de marcher dans la rue ensemble est contagieuse.

P.M.

CHARLIE et après, sur France Inter

publié le 28/02/2015

Cinq émissions “Un temps de Pauchon” diffusées du 23 au 27 février 2015 rendent compte de la rencontre Capacitation Citoyenne du 31 janvier à Montreuil:

- d’où la nécessité de comprendre

- j’ai pas envie de tout faire avec n’importe qui

- je n’étais pas d’accord

- je suis là pour le vivre ensemble

- citoyenneté et solidarité

pauchon

CHARLIE et après, épisode 3

publié le 28/02/2015

Feuilleton, épisode 3 Charlie, pas Charlie, en tout cas ce n’est pas une question de religion

Vidéo

CHARLIE et après, épisode 2

publié le 20/02/2015

« Capacitation Citoyenne » n’est pas un réseau formel, mais un programme de rencontres, chacun peut y participer selon ses envies et ses disponibilités. Une semaine après le terrorisme, certains ont proposé de se retrouver le plus tôt possible, pour ne pas retomber en sommeil. En une après-midi, avec une quarantaine de présents et au moins autant de messages à faire passer nous avons commencé à fabriquer un « et après Charlie ? » où nous pouvons être tous différents, mais tous ensemble. Nous faisons les compte-rendu au plus vite, et les mettons en ligne en épisodes, en « feuilleton » sur http://www.capacitation-citoyenne.org/ pour le texte et en « série » ici pour les vidéos.

Après le choc, les larmes, après la sidération, le silence, tétanisés par la barbarie de crimes de déséquilibrés commis aux noms de groupes qui vont en être stigmatisés, indignés et réunis pour en parler avec d’autres que ceux de notre propre tribu, tous différents mais tous motivés pour que n’arrive plus jamais ça, notre tour de présentation a affirmé pourquoi nous voulions être ici, et voici les paroles de Giorgio, Henri, Philippe, Michel, Patrick, Patrick, Marc, Corinne, Samy, Christian, les autres femmes et hommes ayant été plus concis dans ce premier tour du micro !

Vidéo

« Charlie… et après ? », 1er épisode

publié le 04/02/2015

Pendant le « tour de salle », Patrick Viveret a présenté un rendez-vous le 11 de chaque mois pour que dure l’élan de fraternité initié par la manifestation du dimanche 11 janvier 2015, et cela nous paraissait, une semaine avant, indispensable de vous informer au plus vite de ce qui pourra se passer mercredi 11 février. Plus d’infos sur http://mouvementdu11.wesign.it/fr et https://www.facebook.com/events/828472607210212/

Vidéo

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