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Le BDLC, Groupe d'Initiative Citoyenne

publié par Marielle. Dans le sujet "Ile-de-France", "Participation", "Citoyenneté" et "Ville".

bdlc Au départ, le “Béton De La Colère” (BDLC), c’est un groupe d’habitants très mécontents.

Ils habitent (tous) le quartier Branly Boissiere dans les Hauts de Montreuil. C’est un quartier assez pavillonnaire ponctué de quelques cités, où transports en communs et commerces de proximité restent rares.

Les Hauts de Montreuil, c’est aussi un secteur de projet de 200 hectares qui va voir arriver le tramway et le prolongement d’une ligne de métro d’ici 2020. En général , dans l’évolution d’une ville, on voit les territoires se densifier autour des axes de transports, et le foncier prendre considérablement de la valeur. Aujourd’hui ces habitants en perçoivent les prémices et c’est bien cela qui les inquiètent car, des constructions d’immeubles commencent à sortir de terre; de-ci de-là.

Le Béton De La Colère

C’est de leur mauvaise expérience, qu’ils tirent aujourd’hui toute leur énergie : (un promoteur prévoyait de réaliser un bâtiment en R+7 au cœur de leur quartier). Alors, ils se sont mobilisés pour s’opposer à un projet, “non qualitatif”, aujourd’hui suspendu.

Mais, ils ne vont pas en rester là. Ils souhaitent maintenant, mettre en place des actions  pour «faire du lien entre habitants ,élus,décideurs et réfléchir tous ensemble autour de la densification du quartier » afin de ne pas subir mais d’être concertés en amont, lorsque des nouveaux projets se profilent.
Accompagnés par la Fabrique des Hauts de Montreuil, dans le cadre des groupes d’initiatives citoyennes, le collectif a commencé à travailler sur le Plan Local d’Urbanisme (PLU) qui rend possible une densification sensible d’une partie du quartier.

Leur but est de mettre en place une dynamique de “protection du quartier”
“Il faut entendre ceci comme une vigilance sur les conditions d’évolution du quartier.”
Il ne s’agit pas de figer les choses, mais de maîtriser, autant que faire se peut, la complexité de l’évolution d’un morceau de Ville entre production de logements, transport, écoles et services publiques, vie de quartier et activités commerciales. Et donc, d’avoir une vision prospective sur l’évolution du quartier, partagée par ses différents acteurs.

Après quelques rencontres avec la Fabrique, certains élus, et le cabinet de la Maire, ce projet d’initiative citoyenne commence à être soutenu.
La première phase du travail s’apparente à un diagnostic. Des arpentages rue par rue ont lieu. Munis de questionnaires, les membres du collectif, le béton de la colère, vont à la rencontre des habitants afin d’obtenir une photographie du quartier et des habitudes de ses riverains.

La suite du travail … c’est à la rentrée.
Pour avoir plus d’information: lebetondelacolere[at]gmail[point]com