Revue de presse
Quand les usagers donnent leur avis sur les services publics locaux
publié le 27/03/2009 Lire l'article de localtis.info
L’Institut de la gestion déléguée a fait travailler, sous la forme originale d’une "conférence de citoyens", un groupe d’usagers des services publics locaux afin de cerner leurs attentes en termes de participation.
Un ensemble de constats et de propositions concrètes dont les collectivités devraient s’inspirer en a émergé…
Alter-Agglo 93 : c'est parti !
publié le 25/03/2009 Lire l'article du Bondyblog
L’intercommunalité? Oui, mais démocratique, citoyenne, écologique et sociale !
Dans les villes de Montreuil, Romainville, Pantin, Le Pré saint Gervais, Les Lilas, Noisy-le-Sec, Bagnolet, Bondy, Bobigny a lieu, depuis des mois, une réflexion pour constituer une communauté d’agglomération.
Voir la déclaration adoptée le 19 mars 2009 en intégralité sur le site Bondy Autrement.
L’intercommunalité est trop importante pour la laisser hors des habitants et des salariés, notre réseau est ouvert à toutes dans le respect des principes ci-dessus
Administration: Le médiateur européen présente le guide interactif en ligne pour les plaignants
publié le 22/03/2009 Lire l'article complet de maire-info
Le médiateur européen, P. Nikiforos Diamandouros, a présenté un nouveau guide interactif pour les plaignants, désormais disponible sur son site internet.
Ce guide vise à orienter les citoyens, les entreprises, les ONG, les associations et les autres organisations vers l’organisme le mieux à même de traiter leurs plaintes ou leurs demandes d’informations. Depuis sa mise en ligne, le 5 janvier dernier, plus de 5.000 personnes ont déjà pu bénéficier des services de ce guide. La présentation du médiateur s’est inscrite dans le cadre d’un séminaire intitulé «La résolution des différends dans l’UE - À qui s’adresser», qui s’est tenu à Bruxelles.
M. Diamandouros indique que les trois quarts des plaintes (3.000) qu’il reçoit chaque année ne relèvent pas de son mandat, qui consiste à enquêter sur des plaintes portant sur des cas de mauvaise administration de la part des institutions de l’UE.
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Le nouveau guide interactif du médiateur est disponible dans les 23 langues officielles de l’UE (suivre le lien)
ROUEN : Un homme de valeurs
publié le 22/03/2009 Lire l'article de Paris Normandie
TALENT. Déjà un demi-siècle que le père Paul Flament moissonne les banlieues. Mission qui lui vaut distinction.
A 76 ans, il en impose. Silhouette si haute qu’elle plie sous le plafond de la maison abritant les locaux de Fraternité Banlieues et les deux pièces de son domicile. Dans l’agglomération rouennaise, l’association a pignon sur rue. Pas seulement dans la maison de briques de la rue Saint-Julien, mais aussi sur les Hauts de Rouen et à La Sablière, à Canteleu, Darnétal ou Saint-Etienne-du-Rouvray. Au Château-Blanc, le père Flament déboule avec un robot géant dans son Trafic. « Avec sa peinture argentée et son gyrophare, on ne passe pas inaperçus. C’est aussitôt l’attroupement ! » C’est le but recherché par cet homme de foi, scolarisé à Join-Lambert et formé au séminaire. « Le robot pose des questions. S’ils répondent correctement, ils reçoivent des Euros-Frat qui leur permettent d’acheter une boisson, de recevoir un tee-shirt. »
Manoir templier
La semaine dernière, Paul a reçu la médaille d’or Jeunesse et Sports. A Ambourville, dans la boucle de la Seine, où Fraternité Banlieues restaure le manoir templier et ses dépendances depuis l’année 1974. Ses camps de vacances ont vu défiler des milliers de jeunes. « Lors du dernier chantier, j’ai compté seize nationalités. Je leur transmets les valeurs républicaines comme l’égalité garçons-filles, le respect, la liberté. » Liberté citoyenne comme liberté de foi. « Chrétiens et musulmans prient ensemble. Nous avons passé une journée chez les moines de Saint-Wandrille. Le lendemain, nous étions reçus à la mosquée de Canteleu où nous avons assisté à la prière. Nous avons aussi reconstitué quelques scènes de la Révolution française. » Cette ouverture d’esprit, Paul Flament la pratique depuis longue date. En témoignent ses lectures propédeutiques. De celles qui ont changé les mentalités entre la Seconde Guerre mondiale et la guerre d’Algérie. « J’ai beaucoup lu. Les contes de Voltaire mais surtout le théâtre de Sartre. Le non-sens de Sartre a renforcé ma foi ! » Le pape de l’exitensialisme convertissant un enfant de Dieu, l’agité du bocal doit encore s’en retourner dans son linceul d’indignation. Et lorsque l’abbé confie que ses copains de régiment étaient majoritairement « cartés » au Parti, chacun comprendra que le partage l’emporte sur l’idéologie. « L’autre jour, à la piscine, c’est un grand-père maghrébin de 65 ans qui m’a interpellé… Il se souvenait du camp, se rappelait ses souvenirs… » A l’heure où nombreux sont ceux qui prennent le mot « banlieue » en otage, d’autres, comme Paul Flament, lui donnent un visage. PHILIPPE TUAL
RSA: «On a créé un droit nouveau et ce droit nouveau sera honoré»
publié le 22/03/2009 Lire l'article de Libération
Du fait de la crise, le RSA n’est-il pas menacé avant même son entrée en vigueur en juin ?
La réponse est non. Le RSA non seulement n’est pas menacé par la montée du chômage, mais il va aider les personnes menacées par le chômage.
Mais le nombre de bénéficiaires va être beaucoup plus important que prévu…
Non, pas forcément. La montée du chômage aura peu d’incidences sur le nombre d’allocataires du RSA. Par exemple, sur l’année 2009, pour les mois qui viennent, et probablement pour l’année prochaine, les chômeurs vont tomber dans le dispositif couvert par l’assurance chômage, donc l’impact sera faible sur le RSA. …/…
Rencontre avec Martin Hirsch, haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté après son débat avec Jean-Marc Ayrault. propos recueilli par Pascale Le Garrec, étudiant à Sciences Po Rennes.
POLITIQUE:Des comités citoyens réactifs
publié le 19/03/2009 Lire l'article de Paris Normandie
La Ville lance demain ses dix-neuf comités de concertation citoyenne. Objectif : jouer un rôle d’interface.
Antoine Rufenacht l’avait annoncé pendant sa dernière campagne électorale : il voulait mettre en place des mini-conseils de quartiers capables de réagir rapidement aux sollicitations des habitants. Le projet prévoyait également que chacune de ces petites structures soit dotée d’un budget modeste destiné à résoudre, sans passer par de lourdes procédures administratives, un problème mineur, comme un trou dans la voirie ou sur un trottoir. Les tout nouveaux Comités de concertation citoyenne (CCC) n’auront pas de budget en propre mais ils pourront compter sur une ligne de crédit ouverte à la mairie et contrôlée par les élus. Ces nouveaux comités sont lancés demain soir, à l’hôtel de ville. Ils sont au nombre de dix-neuf, couvrant ainsi l’ensemble des quartiers havrais. Au total, ils réuniront 212 membres, soit de huit à douze personnes par comité et selon la taille du secteur géographique. Chaque comité sera présidé par l’élu de son quartier. Faire remonter les soucis - ou les idées - rencontrés par les habitants, mais aussi échanger sur les projets de la ville en direction des quartiers : deux à trois fois par an, les comités de concertation citoyenne tiendront un rôle d’interface, d’interaction entre le conseil municipal et les habitants. A la façon des conseils de quartier qui existent déjà ? Dorénavant, ces réunions de conseils de quartiers, ouvertes à tous, ne se tiendront plus deux fois mais une seule fois par an.
« A la discrétion du maire »
Qui sont les membres de ces comités ? Selon l’entourage du maire du Havre, ils sont représentatifs de la population des quartiers. « C’est faux, rétorque pour sa part Yves Bertrand, élu du groupe socialiste, radical et Verts. La désignation se fait à la discrétion du maire. Nous aurions aimé que les représentants des forces vives, comme les associations de locataires par exemple, siègent dans ces comités. J’ai bien peur que ces CCC ne soient que des chambres d’enregistrement de la politique de la majorité, estime Yves Bertrand. Ce n’est pas cela la vraie démocratie participative ». « C’est une première étape, plaide au contraire Marc Migraine, adjoint MoDem au maire du Havre. On peut aller encore plus loin dans la participation des habitants à condition que les choses soient très claires ».
ST. S
Gérard Larcher : La tension monte dans les quartiers
publié le 17/03/2009 Lire l'article du Monde
Après la fusillade, aux Mureaux, craignez-vous une nouvelle révolte des banlieues ?
Je connais bien la situation aux Mureaux. La ville est située dans le département dont je suis l’élu. Le maire y mène depuis des années une action très volontariste. Nous, les élus, nous sentons une certaine tension monter dans les quartiers parce que la crise est en train de toucher les jeunes. Paradoxalement les jeunes, notamment les plus fragiles, sont ceux dont on parle le moins dans la crise et auxquels il faut absolument apporter des réponses.
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Lire l’interview complète Gérard Larcher, président du Sénat, propos recueillis par Jean-François Achilli, Michel Dumoret et Françoise Fressoz
Grigny (69) donne l'exemple en matière de démocratie locale
publié le 13/03/2009 Voir sur le site d'Alpes Solidaires
Ville de 9000 habitants située dans le département du Rhône(69), Grigny a mis en place depuis les années 1990 plusieurs dispositifs de démocratie participative et un budget participatif depuis 2000. Aujourd’hui Grigny constitue un exemple et fait des émules auprès d’autres villes ou régions.
Grigny est une des 18 initiatives en développement durable, sources d’inspiration pour les territoires retenues par Rhônalpénergie - Environnement en janvier 2009
Vidéo de Didier Delaine pour l’humanite.fr, durée 3,40 mn.
BRY-LE PERREUX: Son blog déclenche une enquête de police
publié le 13/03/2009 Lire l'article du Parisien
Un lycéen a mis en ligne un site sur les réformes Darcos. La police s’est déplacée dans son établissement pour obtenir son dossier scolaire.
Stéphane (Le prénom a été changé) , un lycéen de 15 ans habitant à Bry-sur-Marne, ne se doutait pas que créer un blog aurait de telles conséquences. A peine en service, son site consacré aux réformes Darcos a été repéré par la police .
« C’est même la DCRI (NDLR : Direction centrale du renseignement intérieur) ,ex-renseignements généraux, qui s’est présentée dans son établissement du Perreux pour demander son dossier scolaire », détaille Johan Ankri, conseiller municipal de Bry (PS).
Le jeune homme n’a toujours pas compris ce qui a pu se passer…
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Contacté, le ministère de l’Intérieur n’a pas apporté de précisions sur cette affaire. Stéphane va poursuivre son engagement citoyen au sein du conseil municipal des jeunes de Bry.
« La leçon que j’ai retenue de cette histoire, c’est : Tais-toi quand tu parles. »
Toulouse: Retour dans le quartier de la gare avec les SDF, une semaine après le crime
publié le 12/03/2009 Lire l'article de LibéToulouse
Place d’Arménie. Le groupe de SDF vient de s’installer autour de la fontaine. L’un d’eux rapproche une poubelle pour jeter au fur et mesure les cannettes de bière qui circulent. Il commente: «On picole, mais ça ne nous empêche pas d’être propre». Une patrouille de policiers municipaux fait son apparition. «Ils vont encore nous mettre une amende, prévient Richard. On n’arrête pas de les voir, rapport avec ce qui s’est passé la semaine dernière, un peu plus haut, sur la place Belfort».
Ce qui s’est passé place Belfort la semaine dernière, c’est qu’un homme âgé de 38 ans a été grièvement blessé d’un coup de pistolet en pleine tête (voir LibéToulouse au 04/03/2009). Depuis les policiers municipaux et nationaux sont plus visibles dans ce quartier de la gare Matabiau.
Scènes de rue …/…
