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Revue de presse

Les loyers augmentent moins vite à Paris

publié le 16/04/2009 Lire l'article de la Vie immo

La hausse des loyers pratiqués en Île-de-France a marqué le pas l’année dernière, selon l’Olap. Attention, déménager coûte toujours cher…

Selon les premières estimations issues de l’enquête annuelle de l’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (Olap), les loyers d’habitation du secteur locatif privé à Paris et dans sa banlieue ont augmenté en moyenne de 2,8 % l’année dernière, en retrait sensible par rapport aux 3,8 % de 2007 comme aux 3,2 % de 2006. Et si « cette progression reste supérieure à celle de l’indice de référence des loyers (IRL) », l’indexation de ce dernier sur les prix à la consommation* a eu un effet modérateur sur l’évolution du loyer des locataires en place, explique l’Olap. Un effet qui devrait se poursuivre au cours des prochains mois, à en juger par les derniers chiffres de l’Insee (cliquez ici).

Bien qu’en retrait elle aussi, la hausse des loyers à la relocation reste vive. Ainsi, au moment de l’arrivée d’un nouveau locataire, les propriétaires bailleurs de l’agglomération parisienne ont relevé le montant du loyer qu’ils pratiquent de 6 % en moyenne en 2008, après une hausse de 7,2 % en 2007. L’Olap constate le maintien du contraste entre la banlieue et Paris où « la tension toujours vive a encore fait augmenter les loyers à la relocation de 7,6 % » l’année dernière.

Des loyers 2 fois plus chers à Paris qu’en banlieue

A Paris, les locations se sont conclues en 2008 à un loyer moyen de 21,2 €/m² après 20,2 €/m² et 19,2 €/m² en 2006, soit une progression des loyers de marché de 10 % en 2 ans. En banlieue, les locataires arrivés en 2008 paient en moyenne un loyer de 15,6 €/m² en petite couronne et de 14,3 €/m² en grande couronne, soit respectivement + 5 % et + 4 % par rapport au locataire précédent.

Les résultats définitifs de l’Observatoire seront publiés au mois de juillet.

E.S.

ÉCO-QUARTIERS : LA CAISSE DES DÉPÔTS ACCORDE 100 M€ DE PRÊTS

publié le 14/04/2009

Dans le cadre de son plan stratégique élan 2020, la Caisse des dépôts mobilise ses compétences d’investisseur et celles de ses filiales dans l’immobilier, la mobilité et l’ingénierie pour soutenir 15 projets d’éco-quartiers en France. Une enveloppe de 100 M€ de prêts est prévue pour financer l’acquisition du foncier.

Partenaire privilégié des collectivités, la Caisse des dépôts et consignations lance un programme de soutien aux projets d’éco-quartiers. Pas moins de 13 nouveaux projets à Angers, Besançon, Brest, Bordeaux, Chaumont, Douai, Le Puy-en-Velay, Nice, Pantin, Rouen, Saint-Georges-d’Orques, Strasbourg et Toulouse vont recevoir une aide financière. La Caisse des dépôts va ainsi débloquer 1,3 M€ de crédits pour financer les études préalables et assurer la « cohérence stratégique » et la « pertinence économique » des projets. Parallèlement, une enveloppe de 100 M€ sera dédiée aux prêts à taux bonifié « Gaïa foncier », pour permettre l’acquisition et éventuellement la dépollution des terrains à bâtir. Deux opérations déjà en cours à Rennes et Montpellier seront également soutenues dans le cadre de ce programme.

Une vision globale du quartier durable

Cette initiative s’inscrit dans la démarche « Ville durable » initiée par la Caisse des dépôts dans son plan stratégique Elan 2020. L’organisme s’appuie à la fois sur ses compétences d’investisseur et celles de ses filiales dans l’immobilier, la mobilité et l’ingénierie pour développer une vision globale du quartier durable. Ainsi, chacun des projets soutenus est le fruit d’une réflexion sur l’ensemble des enjeux du développement durable : efficacité énergétique, énergies renouvelables, transports, confort d’utilisation, réduction des charges. Objectif : faire des performances environnementales du quartier un gage d’attractivité. « Le soutien aux écoquartiers participe pleinement à la culture du long terme de la Caisse des Dépôts. Elle est aujourd’hui en mesure d’apporter des solutions concrètes aux collectivités locales pour la réalisation de leurs projets d’aménagement urbain durable  », se félicite Augustin de Romanet, directeur général de la Caisse des dépôts.

Johannes Braun

Pessac: A vos cartes, jeunes citoyens

publié le 14/04/2009

Élus et président du tribunal de grande instance de Bordeaux ont remis aux jeunes électeurs leurs cartes. Une cérémonie d’entrée en République

Depuis plusieurs années, une tradition citoyenne initiée par la ville de Pessac invite des jeunes ayant atteint l’âge de 18 ans à venir en mairie, afin d’entrer officiellement en République.

Jean-Jacques Benoît, maire de Pessac et plusieurs élus municipaux ont accueillis les jeunes pour cette démarche, à forte valeur symbolique qui leur permet de prendre réellement conscience de l’importance de certaines valeurs démocratiques et républicaines.

« Être citoyen, c’est exercer son droit de participer aux affaires de la commune, du Département, de la Région, de la France et dorénavant de l’Europe, bref de l’ensemble des collectivités locales ou territoriales. Mais encore, de bénéficier du droit de vote individuel et universel », indique Jean-Jacques Benoît tout en rappelant que la salle du Conseil municipal est le lieu où se décident les affaires de la commune.

Il faut noter la présence exceptionnelle de Christian Riss, président du tribunal de grande instance de Bordeaux (TGI), qui souligne trois points essentiels : « La démocratie est la forme de gouvernement que l’on a trouvé de mieux pour laisser les citoyens s’exprimer librement. Il s’agit d’un résultat obtenu au prix de longues luttes depuis la Révolution française. »

Au terme des différentes interventions, la quarantaine de jeunes gens et jeunes filles présentes a reçu, individuellement, des mains du maire : la carte d’électeur, un livret du citoyen et un exemplaire de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

Auteur : Michel Soulé-Limendoux

Des soutiens aux sans-papiers vont se constituer prisonniers

publié le 09/04/2009 Lire l'article du Parisien

«Si la solidarité est un délit, je demande à être poursuivi pour ce délit. » Avec ce slogan pour cri de ralliement, des rassemblements se tiendront aujourd’hui devant les palais de justice et les préfectures d’une soixantaine de villes. Initié par une quinzaine d’associations (Réseau éducation sans frontières, Emmaüs…), ce mouvement a pour cible, à l’instar du film « Welcome », l’article de loi qui permet de poursuivre passeurs, trafiquants de main-d’oeuvre et tout citoyen venu en aide à un sans-papiers. D’après les associations, arrestations et placements en garde à vue de militants ou de travailleurs sociaux sont de plus en plus fréquents. Parents de trois enfants, Marie*, cadre dans une banque, et son époux Jules*, enseignant, tous deux 37 ans, se revendiquent « délinquants de la solidarité ». Symboliquement, ils vont se « constituer prisonniers » à Paris.

A quand remonte votre engagement ?

Marie. Au début de l’été 2006, au moment de la circulaire Sarkozy sur la régularisation des parents d’enfants scolarisés. C’est là que des familles sans papiers ont choisi de sortir de l’ombre. Dans l’école de nos enfants, à Paris, elles sont passées de deux ou trois au début du printemps à une dizaine à la fin. Or, cette circulaire s’est avérée une opération de communication, avec des quotas… Beaucoup de gens, répondant aux critères, sont restés sur le carreau et étaient menacés d’expulsion. A partir de là, on ne pouvait plus dire : « Je ne savais pas. »

Quelles ont été vos actions ?

Nous nous sommes formés sur le tas au droit des étrangers pour aider ces familles à constituer des dossiers administratifs. Nous en avons parrainé plusieurs et mobilisé les réseaux de solidarité chaque fois que l’une d’elles était arrêtée. Mon mari et moi avons hébergé durant plusieurs semaines des adolescents dont les parents avaient été placés en rétention. Le seul moyen d’éviter leur expulsion était de séparer les enfants et de les cacher… Cela valait le coup : cette famille, originaire d’Afrique de l’Ouest, a été depuis régularisée.

Saviez-vous que vous risquiez des poursuites ?

Oui, nous le savions. Nous avions restreint les invitations, faisions attention à nos communications téléphoniques et Internet. Que signifie, par exemple, cet objectif de 5 000 arrestations « d’aidants » fixé par le ministre de l’Immigration pour 2009 ?

Etes-vous militants ?

Non, ni associatifs ni politiques. Nous nous sentons plutôt de gauche mais des gens de droite partagent notre engagement. Ce qui nous lie, nous et ces familles, ce sont nos enfants. Les leurs sont nés ici ou arrivés très jeunes : ils sont les citoyens de ce pays. Pourquoi notre petit voisin vivrait avec la trouille au ventre parce que ses parents sont privés d’un bout de papier ? Oui, je ressens de la rage quand j’apprends que l’un d’eux a été arrêté ! Et je ne considère pas que je favorise l’immigration clandestine : ces gens sont là ! Nous les aidons à vivre dans des conditions normales.

Propos recueillis par Pascale Égré (Les prénoms ont été modifiés)

Seine-Saint Denis: Recrutement en banlieue : les préjugés s’accrochent

publié le 09/04/2009 Lire l'article du Parisien

Si huit Français sur dix jugent les diplômés des cités performants et consciencieux, un sur deux estime qu’ils ont des problèmes d’intégration dans les entreprises.

Les discriminations en entreprise. Le sujet fait débat, alors que la commission présidée par Yazid Sabeg doit prochainement remettre un rapport au président de la République sur les statistiques ethniques. Un sondage semble indiquer aujourd’hui que les préjugés ont la vie dure. L’enquête a été réalisée par l’institut Opinion Way (Etude réalisée les 4 et 5 mars 2009 auprès d’un échantillon de 1 004 personnes, représentatif de la population française de 18 ans et plus). pour le cabinet de recrutement Mozaïk RH. Et pourtant, les personnes interrogées reconnaissent la réalité des discriminations. Quatre-vingt-quatre pour cent d’entre elles estiment que l’accès à l’emploi est plus difficile pour les jeunes diplômés venant des quartiers populaires. Ces jeunes ont une image a priori plutôt positive : plus de huit Français sur dix les perçoivent comme des recrues consciencieuses, performantes. Soixante-treize pour cent des sondés estiment même qu’ils peuvent représenter une valeur ajoutée pour leur employeur…

« C’est le paradoxe français »

Mais leur comportement au sein de l’entreprise est perçu de façon beaucoup plus négative : un sondé sur deux juge que ces jeunes ont des problèmes d’intégration au travail, et qu’ils supportent moins bien l’autorité. Trente-neuf pour cent des personnes interrogées leur reprochent de se démotiver plus vite que d’autres. Vingt-deux pour cent vont même jusqu’à penser « que ces individus peuvent représenter un risque pour l’entreprise ». « C’est le paradoxe français, estime Saïd Hammouche, le fondateur de Mozaïk RH, originaire de Bondy. On a conscience de nos difficultés, mais les préjugés sont plus forts. » Le cabinet de recrutement, l’un des premiers spécialisés dans la diversité, avait commandé le sondage pour affiner ses actions. En deux ans, Mozaïk RH s’est taillé une belle notoriété auprès des entreprises et des collectivités. Le cabinet associatif, promoteur du CV vidéo, qui a toujours des bureaux en Seine-Saint-Denis, entretient des contacts « avec la moitié du CAC 40 ». Et c’est au sein de ces grandes entreprises que Saïd Hammouche veut agir : « On se rend compte qu’il ne sert à rien de dire qu’il y a des talents dans les quartiers. Il faut aider les sociétés. Même lorsque les services des ressources humaines valident des candidatures, ça peut coincer au niveau des manageurs. Il faut instaurer le dialogue, en douceur. »

Gwenael Bourdon

Rapport Balladur : vingt propositions, zéro perspective

publié le 08/04/2009 Lire l'article de l'ADELS

Le comité de réforme des collectivités territoriales, présidé par Édouard Balladur, a remis son rapport le 5 mars. Les vingt propositions qu’il émet sont loin d’être à la hauteur de l’ambition initiale repenser globalement la structure, les compétences et les finances des collectivités locales.

La réforme des collectivités est une priorité. En cause, le manque de lisibilité démocratique du système, le poids croissant de la dépense publique locale dans la dépense publique nationale, ou la difficile articulation des actions des différents niveaux de collectivités. Et, le moins que l’on puisse dire, c’est que le sujet n’a cessé d’intéresser les différentes législatures qui ont pro- duit nombre de rapports et / ou de lois tendant à simplifier le système. À cet égard, la démarche engagée par le président de la République en octobre dernier n’est pas vraiment novatrice. Ce qui l’était un peu plus, en revanche, c’est que le sujet devait être envisagé dans son ensemble. Ainsi, il ne s’agissait plus uniquement de se préoccuper des relations financières des collectivités avec l’État (comme s’y était intéressé le rapport Lambert), mais d’envisager la recherche de solutions globales et cohérentes sur les finances locales, les compétences et les structures. À première vue, donc, il aurait pu s’agir d’une bonne nouvelle. Pourtant, à la lecture du rapport du comité pour la réforme des collectivités, force est de constater que le compte n’y est pas.

à suivre sur le site

Villiers-le-Bel : Une unité territoriale de quartier de 17h à minuit

publié le 06/04/2009 Lire l'article de vonews

Présentée par le Préfet du Val-d’Oise, cette unité aura pour mission de favoriser « par une présence continue et des contacts réguliers avec la population aux heures utiles », en soirée, de 17h à minuit, « de meilleures conditions de sécurité dans les quartiers de Villiers-le-Bel les plus exposés à la délinquance », indique la préfecture.

Cette unité sera installée en mai, après que les 21 policiers volontaires qui en composent l’effectif auront reçu une formation adaptée.

Cette annonce a été faite à l’occasion d’une réunion tenue à Villiers-le-Bel avec le Préfet, le maire de la commune et ses adjoints, le procureur de la République, des chefs d’établissements scolaires, des travailleurs sociaux, et des responsables associatifs.

Cette réunion a également été l’occasion de présenter le commandant Jean Luc Desjardins, réserviste de la police nationale, qui vient d’être nommé délégué à la cohésion entre la police nationale et la population pour la circonscription de Sarcelles. Il sera, à ce titre, à compter du début du mois de mai, l’interlocuteur de proximité des habitants de la circonscription de Sarcelles pour toutes les questions touchant leurs relations avec la police nationale. Il pourra être joint au commissariat de Villiers-Le-Bel (01 34 19 82 59).

Une réunion analogue aura lieu prochainement à Cergy où une unité territoriale de quartier doit être prochainement installée

LUDON-MÉDOC: Une cérémonie citoyenne

publié le 06/04/2009 Lire l'article de Sudouest

Dans le cadre de la manifestation municipale Cap sur la jeunesse, a eu lieu la première cérémonie citoyenne dans la salle du Conseil municipal. Une quinzaine de jeunes, âgés de 18 ans, est venue recevoir sa carte électorale et un livret citoyen décrivant leurs droits et leurs devoirs, la naissance du drapeau français, etc. des mains de Joseph Forter, le maire, entouré de ses élus et des responsables de la mission locale Technowest.

Incitation au vote

À cette occasion, le maire n’a pas manqué de les inciter à voter. Première échéance pour eux, dimanche 7 juin avec les élections européennes. Cette cérémonie était suivie d’un apéritif sans alcool, de quelques consignes de préventions des addictions et d’un concert donné par le groupe Delio et les jeunes de l’atelier de musiques amplifiées de l’école municipale.

Prochaine manifestation pour les jeunes, l’opération Jobs d’été mercredi 8 avril, de 14 heures à 18 heures, à la salle polyvalente, en partenariat avec la mission locale Technowest et l’Adefa qui récoltera les candidatures pour les vendanges.

Auteur : Marie-Françoise Jay

Société: Il va créer l’« université de la finance » en banlieue

publié le 05/04/2009 Lire l'article de Vincent Mongaillard sur leparisien.fr

Rodolphe Pedro, millionnaire hors norme, n’a pas oublié qu’il vient des cités. Il sera récompensé ce soir pour son action en faveur de la diversité.

Ce millionnaire âgé de 37 ans réside à Genève (Suisse), met ses enfants à la même école que « l’ambassadeur du coin », dort dans une suite de l’hôtel Saint-James, à deux pas de la place de la Concorde, lorsqu’il « monte » à Paris. Mais Rodolphe Pedro, patron, depuis douze ans, de ce qui est devenu la première compagnie financière française indépendante, une société de gestion de patrimoine qui veille sur les deniers 1 milliard d’euros ! de plus de 4 000 particuliers et d’une centaine d’entreprises, n’a pas oublié d’où il vient : « les quartiers », ceux de Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne) et de la banlieue lyonnaise. Parmi sa centaine de collaborateurs « black-blanc-beur », plus de la moitié sont des « gamins » des cités qu’il a lui-même formés.

Teum Teum, un concept original sur la banlieue

publié le 05/04/2009 Lire l'article de programme-tv

Dès la rentrée 2009, la chaîne France 5 lancera Teum Teum, une émission au concept original et intéressant. Présenté par Juan Massenya (photo), ce nouveau programme amènera, une fois par mois, une personnalité à la découverte de la banlieue.

Teum Teum part du principe que la banlieue est un univers proche géographiquement, et en même temps, très lointain, car incompris et mal connu. Le but n’est donc pas de stigmatiser, ni d’enjoliver la réalité mais tout simplement de s’intéresser à une culture souvent ignorée. Juan Massenya et son invité partiront à la rencontre des habitants du quartier, de tous âges et de toutes catégories sociales.

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