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Solidarité

Familles de roms expulsées à St-Martin-d-Hères

publié le 22/06/2010

Après leur visite sur le plateau de tournage de Silence on parle (voir la séquence) et après une première intervention policière le 9 juin (voir le communiqué). Les Roms de St Martin-d’Hères ont été définitivement explulsés. Ci-dessous l’indignation de Bernadette et les images qu’elle nous a envoyées.

Rom1Triste nouvelle : ce mercredi matin 16 juin, à 8 h, sous une pluie battante, la police (3 cars de CRS) vidait le squat de plusieurs familles roms, rue Gabriel Péri à St Martin d’Hères (l’ancienne station service Total)!!

Après avoir sorti quelques affaires et leurs matelas, ils n’ont même pas eu la possibilité d’aller chercher le reste de leurs affaires ! 10 adultes et 13 enfants ont ainsi vu démolir “leur maison” par une pelle mécanique, sous la pluie… On croyait vraiment que l’évacuation ne devait pas se faire avant la fin de l’année scolaire… Des démarches étaient en cours pour que les enfants terminent tranquillement leur année scolaire et pour un relogement, même provisoire…

Je ne décolère pas et mon indignation est à son comble ! On traite les Roms comme des chiens ! L’huissier, présent aussi sur les lieux avec la police, aurait bien pu prévenir les habitants de Total la veille, ils seraient partis avec toutes leurs affaires ! Bien sûr, ils craignaient une mobilisation autour de ces familles…. Pourquoi fallait-il coûte que coûte que ces maisons de l’ancienne station service Total soient démolies ? Combien de temps attendra-t-on un « nouveau projet » ? En attendant, les familles sont une fois de plus sans abri, sans savoir où aller ; les enfants iront au collège et à l’école demain ?

Ce soir, ils ont été accueillis pour une nuit chez des squatteurs du quartier. Les démarches au conseil général et à la préfecture par une délégation de Roms Action, de Défends toit, de la Ligue des Droits de l’Homme, de squatteurs n’ont pas abouti encore.

Demain ?…

Bernadette

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Communiqué suite à l’expulsion de Roms à Saint-Martin-d’Hères

publié le 15/06/2010 indymediaGrenoble

Mardi 9 juin 2009, à 19h, six policiers de la police nationale et trois de la BAC débarquent 25 avenue Gabriel Péri à St-Martin-d’Hères (Isère).

Pour cause d’occupation d’un petit bâtiment industriel abandonné depuis plusieurs années (selon plusieurs témoignages), douze roms : 7 adultes, 5 mineurs dont deux scolarisés et un bébé de 7 mois, sont obligés de quitter les lieux. Les 3 membres de l’association Roms Action présents, rejoints par la directrice, doivent faire de même. La raison : « flagrant délit d’effraction » et « dégradation des lieux ».

Roms Action, trouvée sur place pour travailler sur le projet d’insertion des familles, se retrouve à gérer une situation d’expulsion considérée illégale. De part son rôle de médiation entre les institutions et le public, Roms Action tente un dialogue avec les forces de l’ordre, mais n’obtient en retour que violences verbales et menaces.

Le soir même, estimant que le peuple rom, chassé de partout, se trouve sur notre territoire en état de nécessité, l’association Roms Action, le collectif Défends-toit, les élus de St. Martin d’Hères présents, les étudiants et les voisins présents également prennent la décision de re-ouvrir le bâtiment (qui n’avait pas été scellé) et de laisser les familles se réinstaller.

Les signataires du communiqué demandent que la traque aux Roms cesse. Ils demandent également une enquête interne et une réflexion sur ces pratiques policières.

La mairie et la préfecture installent un bidonville à Saint Etienne

publié le 22/05/2010 Portail pour l'accés aux droits

Un terrain vague jonché ici ou là de détritus, coincé entre le cimetière de Montmatre et le chenil, c’est là que se sont regroupés, en désespoir de cause, les familles roms roumaines expulsées deux fois en deux jours par la préfecture et la mairie de St Etienne. 22 enfants dont la majorité a moins de 6 ans, un bébé de 4 mois et deux de 1 mois, au total 60 personnes environ, fatiguées par les deux expulsions qu’elles viennent de subir. Expulsion de l’immeuble de la rue Preynat à Beaubrun, ce 19 Mai au petit matin, sur demande de la mairie puis, le lendemain matin, de celui du 33 bd de la palle appartenant à l’OPAC de la ville de St Etienne, dans lequel elles avaient trouvé refuge. Elles ont passé la nuit entassées dans quelques voitures et les deux ou trois tentes amenées par des membres du réseau de solidarité et le Secours Populaire. EMMAÜS a aussi amené dans un camion tout ce qu’ils ont pu rassembler.

La situation est désastreuse. Les enfants bien sûr ne vont plus à l’école. Les adultes réfléchissent à la façon dont ils vont pouvoir trouver du bois, divers matériaux pour construire des cabanes. Tous nous disent qu’ils n’en peuvent plus d’être expulsés, qu’ils veulent pouvoir rester quelque part. Tous les efforts faits pour scolariser les enfants, gagner une fréquentation régulière de l’école, sont détruits. Une femme soignée pour le cancer se demande comment elle va se faire les piqûres journalières prescrites par l’hôpital.

Un désastre organisé par la mairie et la préfecture qui refusent obstinément d’examiner toute solution d’hébergement et de logement décente et durable. Lors d’une récente entrevue demandée par le réseau de solidarité avec les roms, l’adjoint, représentant le maire, avait redit une énième fois que la mairie refusait de loger ou d’héberger ces familles, qu’elle avait demandé en priorité l’expulsion de Preynat et de Méon (un immeuble réquisitionné depuis deux ans par le réseau de solidarité) tout en n’excluant pas l’expulsion des autres lieux de vie des familles. Quand à la préfecture elle organise les expulsions et refuse également toute solution digne. Il y a 7 mois le préfet s’était engagé à prendre l’initiative d’une rencontre de travail entre les collectivités territoriales, l’état et les associations. Depuis rien. Préfecture et mairie sont bien responsables de ce bidonville en cours de constitutions à St Etienne. Au lieu d’aider ces familles à accéder à un logement ou un hébergement, elles les parquent sur un terrain vague, alors qu’il y a de nombreux logements et bâtiment vides sur la ville et l’agglomération. Après ça on pourra toujours avoir de bonnes paroles sur les droits de l’homme et sur les droits des enfants. Malgré tout ce que pourront faire les associations, on sait vers quoi cette situation va déboucher. Un terrain qui va se transformer en gadoue dès la première pluie, sans WC, les rats qui vont immanquablement arriver, avec les aboiements des chiens en permanence, l’odeur du chenil qui deviendra vite difficilement insupportable avec la chaleur, l’humidité, la poussière, la saleté. Et une population qui risque bien d’augmenter si les expulsions continuent. Voila comment à St Etienne on traite les pauvres parmi les pauvres, en opposition totale avec les traditions de solidarité et d’accueil de la ville.

Bien sûr cette solidarité commence à nouveau à s’organiser. Immédiatement EMMAUS, le Secours Populaire, alertés par le réseau solidarité roms, ont répondu présents. Des travailleurs sociaux du SAMU social sont aussi venus voir ce qu’ils pouvaient faire. Tout le monde est catastrophé en découvrant la situation.

Ce matin, la mairie, contactée par un membre du réseau de solidarité a quand même accepté de mettre un point d’eau et quelques poubelles. Mais, le 1er adjoint, Mr Coynel, s’est cru autorisé à répondre : « Il faudra que le réseau de solidarité vous veilliez quand même à faire respecter la propreté ». On croit rêver. La mairie expulse ces familles, refuse de les loger, installe un bidonville sur un terrain vague qui sert depuis plusieurs mois de décharge, brise une bonne partie du travail des associations, et demande à des membres du réseau de solidarité qui, bénévolement, tentent d’aider ces familles, d’assurer la propreté des lieux. _ Irresponsables, méprisants, honteux, on ne sait pas trop comment qualifier ce genre de propos. Et pour les WC ? Là ce n’est pas possible, répond le 1er adjoint, « la mairie ne peut pas tout faire, demandez à la préfecture ». Lamentable !

Nous publions ci-dessous quelques photos et nous invitons chacun à venir se rendre compte de la situation sur place, à venir discuter avec les familles de ce qu’elles ont besoin. Dans l’immédiat elles manquent de tout, notamment : toiles de tente, bâches, tables, chaises, réchauds et cuisinières à gaz, matelas, bouteilles de gaz et aussi des pelles, des bêches, des râteaux, des scies pour nettoyer le terrain, de quoi aussi fabriquer des toilettes sèches. Chacun peut amener ce qu’il a sur place ou prendre contacte avec des membres du réseau de solidarité (06 82 31 24 86, 06 28 25 54 35, 06 83 28 82 17, 06 09 04 69 98)

Georges Günther

http://www.droits-sociaux.fr/spip.php?article453

(voir les photos et l’ensemble des explications en suivant ce lien)

Jacques Donzelot propose la Capacitation dans Sites & Cités

publié le 10/05/2010 CR DSU

Politique de la ville et citoyenneté urbaine: échos de la conférence de Jacques Donzelot

Le 6 avril dernier, à l’issue de l’assemblée générale du CR•DSU, nous avons eu le plaisir d’accueillir Jacques Donzelot (sociologue, maître de conférences en science politique à l’université de Paris X Nanterre) qui nous a livré une analyse critique, parfois teintée d’ironie, de la politique de la ville du point de vue de la citoyenneté urbaine.

J. Donzelot distingue deux voies de la citoyenneté urbaine1: celle de la responsabilisation des individus par rapport au collectif et celle de l’empowerment ou capability, pour reprendre un terme cher à Armatya Sen2, sorte de mixte entre capacité et liberté que l’on peut traduire imparfaitement par “capacitation”, c’est-à-dire “capacité de pouvoir”.

Si pour Jacques Donzelot, restaurer le “pouvoir d’agir” des habitants devenait une priorité pour la politique de la ville en France, les moyens pour y parvenir passeraient entre autre par une relégitimation des services publics auprès des habitants et un équilibre entre la confiance mutuelle entre les gens et le consentement de l’ordre public. Enfin, le new localismou l’art de gouverner par le local serait également une voie à explorer; les termes de l’équation suivante restant toutefois à résoudre: comment gouverner par le local en s’appuyant sur la capacitation tout en recherchant les moyens de faire société?

•••Retrouvez prochainement le texte de la conférence dans la rubrique “Rencontres du CR•DSU” sur www.crdsu.org

Mauvais temps pour l'Ensoleillé à St Etienne

publié le 02/11/2009 Réseaux Citoyens

Actuellement, de plus en plus de personnes, se retrouvent dehors, sans hébergement. D’après la préfecture et la DDASS au moins 110 personnes dont de nombreux enfants, demandeurs d’asile sont dans la rue. Ils sont en situation régulière au regard de la loi et la préfecture à l’obligation légal de les loger.

Nous trouvons cette situation parfaitement intolérable, d’autant que nous vivons dans un pays riche et que de nombreux bâtiments publics en bon état sont vacants dans notre agglomération.

Pendant de nombreux mois nous avons interpelé les pouvoirs publics sur l’urgence de la situation. Devant l’absence de solutions de la Préfecture et de la mairie de St Etienne, et face à l’urgence, le collectif « Pour que personne ne dorme à la rue » a décidé de prendre ses responsabilités en réquisitionnant l’ancienne maison de retraite vide depuis plusieurs années, « L’Ensoleillée ». Nous assumons notre geste qui, bien qu’illégal, est parfaitement légitime humainement parlant. Plusieurs personnes ont pu ainsi être mise à l’abri à la veille de l’hiver.

Or aujourd’hui par décision du maire et de l’adjoint au maire président de Métropole Habitat, l’Ensoleillé est privé d’eau et d’électricité et la police municipale en interdit l’accès aux familles qui y avaient trouvé refuge et aux associations. Ces familles sont ainsi renvoyées dans la rue. Pourtant avant de faire volte face devant les protestations, le maire et plusieurs adjoints avaient assuré que l’eau et l’électricité seraient rétablies.

L’argument de la sécurité n’est qu’un prétexte. Il suffit de quelques aménagement pour le régler, l’Ensoleillé est un immeuble en bon état ou l’électricité n’avait pas été coupée et d’autres bâtiments vides habitables en toutes sécurité peuvent être ouverts. L’essentiel est de loger ces personnes.

Nous demandons :

  • Au maire de St Etienne de rétablir l’eau et l’électricité ainsi que le libre accès de l’Ensoleillé aux familles qui y ont trouvé refuge et aux associations. Nous attendons de la municipalité actuelle qu’elle aide cette action citoyenne et non quelle lui mette des bâtons dans les roues.
  • Au préfet de la Loire de légaliser cette réquisition de l’Ensoleillé ou de réquisitionner, comme il en a le pouvoir, un des nombreux immeuble public vide de l’agglomération stéphanoise (pavillons de l’hôpital Bellevue, l’ancienne résidence de personnes âgées "les Pères", celle des Lauriers, l’immeuble des ex appartements de fonction des enseignants de l’école de la Montat et du collège de la Cotonne, …).

Le logement doit être un droit pour tous, et pour les demandeurs d’asile c’est une obligation légale de l’état. Nous pouvons parler de non assistance à personne en danger pour tous les sans-toit

Nous resterons mobilisés tant qu’aucune solution ne sera trouvée et nous prendrons nos responsabilités pour que personne ne couche dehors.

Ce lundi 2 novembre nous nous rendrons à 17H devant la préfecture pour demander à être reçu par M le Préfet et à 18H nous serons au conseil municipal de St Etienne où nous demandons de pouvoir y intervenir.

Le collectif pour que personne ne dorme à la rue comprend notamment : RESF42, l’AEC, Al Qalam, CVDH, FCPE, FSU, La Passerelle, le comité Tchétchénie Loire/Haute-Loire, la LDH, les Réseaux citoyens de St Etienne, le Réseau de Solidarité avec les Rroms, Sud Education, Terre Des Hommes42, Triangle, l’ACO, le CDAFAL, le CCFD, la CGT, la CIMADE.

Sans toit, l'hiver sera dur!

publié le 02/11/2009 Lisez leur communiqué de presse

Le ministère de la crise du logement belge reprend du service: Les nouveaux gouvernements régionaux se sont installés, et les nouveaux ministres du logement ont présentés leurs projets. Ils s’engagent tous à travailler au droit au logement. Nous verrons, et nous les tiendrons à l’œil.

Le Ministère de la Crise du Logement est resté calme les mois précédents, mais plusieurs de nos amis ont été très actifs et ont des projets intéressants. 28% des bailleurs ne loue pas aux étrangers

Actiegroep Alarm uit MolenbeekLe comité Alarm de Molenbeek a organisé cet été un testing sur la discrimination sur le marché locatif.

Les membres du comité ont testé si les bailleurs de logements à louer réagissaient différemment s’ils recevaient un coup de téléphone de quelqu’un avec un nom et accent Africain, ou si l’appeleur avait un nom et accent Belge.

Les résultats étaient très interpellant.

Dans 28 % des cas, le testeur Africain recevait la réponse que le logement n’était plus à louer, alors que le testeur Belge qui téléphonait une demi-heure plus tard obtenait sans problèmes un rendez-vous pour visiter l’appartement.

Même si ce coup de sonde n’avait aucune prétention scientifique, les résultats confirment que la discrimination sur le marché locatif est importante. D’autant plus sans doute que les résultats de ce test ne concernent qu’une première étape pour le candidat locataire, à savoir l’obtention d’un rendez-vous pour une visite individuelle ou collective. La discrimination peut évidemment survenir au cours des étapes suivantes, plus précisément au moment de la sélection définitive.

Le comité Alarm a organisé une conférence de presse pour dénoncer ce problème.

Droit au logement pour les habitants !

publié le 30/09/2009

David Praile, notre ami de Solidarité Nouvelle à Charleroi, à Liège et à Namur nous fait part de la mobilisation des habitants qui sont les victimes d’expulsions brutales sans que le droit au logement soit respecté. Il appel au rassemblement lundi 5 Octobre 2009, à 9h15, gare de Namur: Une fois par an, c’est la journée mondiale de l’habitat. Tout le reste de l’année, c’est la journée des habitants !

Le droit au logement, reconnu par la Constitution, le Pacte des Nations Unies, n’est pas encore une réalité pour tout le monde au quotidien. Pourtant, il appartient aux habitants.

Se loger décemment devient insurmontable pour de nombreux ménages :

  • 35% des locataires vivent en dessous du seuil de pauvreté (IWEPS 2008) ?
  • 2/3 des personnes disposant du Revenu d’Intégration doivent se loger dans le privé et consacrent plus de 50% de leurs revenus pour se loger (UVCW 2008).
  • 39% des travailleurs ont du mal à supporter le coût de leur logement, 56% des chômeurs, 66% des familles monoparentales (IWEPS 2008)
  • Il manque cruellement de logement social qui ne représente que 7% de tous les logements, et 40.000 personnes environ sont en attente…
  • Un locataire sur cinq (18%) habite un logement de mauvaise ou très mauvaise qualité (MRW 2006-2007)
  • Plus de 10.000 personnes habitent en camping (caravane) ou parcs résidentiels (châlet) et ne savent pas trop bien de quoi leur avenir sera fait.

Derrière les chiffres, toutes les personnes sensibles au problème du logement savent que se cachent des situations souvent dramatiques pour des personnes et des familles qui n’arrivent plus à s’en sortir. La crise économique qui frappe durement de nombreux travailleurs aura de graves répercussions sur leurs conditions d’habitat : crise économique et crise du logement vont aller en empirant !

Depuis plusieurs années, notre association est interpellée par des situations critiques et tente de les faire entendre. Car le droit au logement ne profite pas toujours aux habitants :

  • Dans plusieurs grandes villes, particulièrement à Charleroi et Liège, des bâtiments sont fermés pour lutter contre l’insalubrité sans que les habitants ne soient relogés ! Ils sont deux fois victimes : de l’insalubrité puis d’être pratiquement expulsés !
  • Des propriétaires privés pratiquent régulièrement des expulsions illégales : ils mettent leur locataire à la porte sans se soucier de passer par le juge de paix ! Faire valoir son droit dans de telles situations, c’est mission impossible !
  • Récemment, des nouvelles lois ont été prises en faveur des locataires : l’obligation d’afficher les loyers, la possibilité de constituer une garantie bancaire. Au quotidien, elles ne sont pratiquement pas appliquées !
  • Les habitants de campings et de parcs résidentiels sont très inquiets pour leur avenir : ils craignent que les mesures prises pour améliorer leur condition d’habitat n’aboutissent en pratique à leur expulsion…
  • Alors que les pouvoirs publics n’appliquent pas la loi de réquisition (dite Onkelinx) et pratiquement pas les dispositions de « réquisition douce » prévues par le Code wallon du logement, les habitants qui réalisent des occupations constructives de bâtiments abandonnés sont menacés d’expulsion, parfois dangereusement, et ne sont pas soutenus.

Le nouveau Gouvernement wallon a adopté un programme ambitieux et très prometteur en matière de logement. Cependant, depuis sa prise de fonction, le nouveau Ministre du Logement n’a guère pris position sur cet enjeu pourtant urgent. Et il y a bien urgence : dès aujourd’hui des habitants de camping à Binche ne savent pas s’il sera bien tenu compte d’eux au procès pénal qui oppose la Ville et le gérant : le camping devra-t-il fermé et que vont-ils devenir. Jusqu’ici leurs appels à l’aide restent sans réponse !

Les habitants du Domaine de Pincemaille (Estinnes) ne savent pas si les projets concernant le site où ils habitent leurs permettront de rester en améliorant leurs conditions de vie ou s’ils seront évincés… Nous voulons nous assurer que le Ministre du Logement, et avec lui tout le gouvernement, ne s’est pas assoupi. Au besoin, nous irons le réveiller ! Nous demandons qu’il se mette dès aujourd’hui, avec l’ensemble du gouvernement, à l’écoute des habitants et qu’il les soutiennent effectivement pour faire valoir leur droit au logement !

Appel à rassemblement ! lundi 5 octobre 2009 à 9h15 Gare de Namur

Le gouvernement au service des gens Droit au logement pour les habitants

David Praile

Les sans-papiers - Rencontres Interculturelles de Fontaine 2009

publié le 14/04/2009

Les jeunes…
Il est aujourd’hui difficile de faire comprendre au grand public que la jeunesse des quartiers a besoin de reconnaissance, de dignité, de soutien.
Il est inutile de ne montrer, à la télévision et dans les journaux, que des voitures qui brulent ou des bagarres nocturnes.
A Fontaine, en Isère, les associations “frères d’avenir” et “Calibre” ont démontré pendant ces rencontres interculturelles qu’il existait des jeunes motivés et compétents…

Vidéo des rencontres Interculturelles de Fontaine 2009

Le débat, qu'est-ce qu'on y gagne quand on est à la rue?

publié le 06/03/2009

Le 18 novembre 2008 à Fontaine en Isère, le réseau Capacitation Citoyenne rassemblait près de cent personnes autour de cette question. Nous vous proposons quelques moments de cette journée, mais aussi le film “parlons-en ou Cause toujours?”.

Le débat quand on est à la rue - vidéo

Des précaires, des associations, des élus et des professionnels, venus de Charleroi, de Bruxelles, de Dunkerque, de Roubaix, de Montreuil ou de l’agglomération grenobloise ont ainsi échangés à partir de l’expérience du “Parlons-en”, dispositif de concertation avec les SDF qui fonctionne depuis plusieurs année à Charleroi. Après projection du film réalisé avec l’ASBL Solidarités Nouvelles, l’expérience a paru transposable dans l’agglo. Reste à rassembler les conditions qui permettront à chaque acteur de s’impliquer dans ce type de processus. Le Conseil Régional peut-il jouer un rôle? C’est ce qu’affirme l’un de ses vice-président, François Auguste, qui invite les participants à rejoindre la journée du 29 novembre à Lyon pour la rencontre “Pauvreté, précarité, quelle démocratie participative pour quelles transformations?”.

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