Didier Charuel - Cie "tous à vos nez" - Cherbourg (le 17/10/08)

au fil du film, un propos raccourci, donc incomplet, rapide et qui demanderait à être développé ... (c'est pour cela qu'il y a systématiquement des points de suspension) :

oui, se souvenir de l'essentiel, de l'origine, de notre enfance, cette part de nous-mêmes qui nous poursuit en nous précédant.
oui, ce temps où les immeubles nous sont grands,
oui, ce temps où chaque gravillon es tune part du ciel, lui aussi inaccessible,
oui, ce temps où la périphérie n'est pas la périphérie mais seulement - seulement ? surtout ? - tout ce qui nous entoure, nous encercle, nous enceinte,
oui, ce temps qui nous enceinte, et que nous tentons de garder en mémoire, consciente ou inconsciente,
oui, si c'est en conscience que cette mémoire nous envahit, nos villes et leurs périphéries nous sont beaucoup plus sensibles.
oui, alors, pour cela, retourner régulièrement là-bas, sur les chemins de nore enfance, pour y croiser à nouveau la confiance de l'au-delà de notre regard d'aujourd'hui.

C. Mahey (le 29/10/08)

émouvant pour la mère de Pierre
Regrète pourtant que la voix n'est pas assez forte. Est-ce une faute de mon récepteur ou une fauite de mon oreille.
Je réclame une copie imprimée de ce beau texte.
D'avance merci